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Dernièrement mes pensées sont bien sombres.

Je remets en question un peu… toute ma vie.

Vous le savez, j’ai changé plusieurs fois de voies, de spécialités, dans ma vie professionnelle.

A chaque fois j’ai eu l’impression que je ne méritais pas ma place, qu’un jour on allait me demander qu’est-ce que je faisais là.

D’ailleurs, c’est peut-être pour cela que j’ai changé autant de fois.

Pour ne pas être démasquée.

Je suis partie avant qu’on puisse s’en rendre compte.

Et ces derniers temps, ce sentiment revient.

Avec Harmonie de Vie, vous êtes maintenant plus de 10 000 personnes à me lire.

Et pendant un moment, j’ai vraiment pensé que

J’allais tout arrêter 

C’est un immense succès que d’avoir autant de lecteurs. 

Et je me passionne à vous écrire pour vous aider dans votre Odyssée Intérieure.

Je mets toute mon énergie et ma personnalité dans ces lettres, et je fais de mon mieux pour vous expliquer des concepts parfois compliqués.

Mais je me dis que je ne mérite pas cette reconnaissance et cette responsabilité. 

Car qui suis-je pour vous aider ?

Je ne suis ni médecin, ni thérapeute. 

J’ai fait des études, mais bon, je ne sais pas si cela signifie quelque chose dans le fond.

Alors voilà, depuis quelques jours je suis repartie dans 

Un cercle vicieux d’auto-destruction

Chez moi, c’est presque un réflexe quand tout commence à aller bien.

Comme si je devais tester la solidité d’une relation en la mettant à l’épreuve, car je suis convaincue que la personne va me quitter.

Je ne pense pas mériter d’avoir réussi, alors je fais tout pour le détruire.

Car pour moi la réussite, c’est un homme fort, sûr de lui, qui ne montre pas ses émotions et dont le chemin est une ligne droite.

Mais en fait…

Je ne suis pas un homme

Et pourtant, ces codes du travail et de réussite qui nous entourent au quotidien et qu’on nous a inculqués depuis notre naissance sont finalement essentiellement masculins.

Ils reprennent des traits de caractères viriles, certes très stéréotypés, mais quand même masculins.

Alors comment, en tant que femme,

S’y retrouver ?

Faire sa place sans modèle ?

Oser alors que sans cesse on nous rappelle notre « mission biologique » ?

Ce n’est donc pas une surprise lorsque j’ai découvert qu’en tant que femmes nous subissons beaucoup plus le syndrome de l’imposteur.

Ce syndrôme vous concerne aussi, par exemple,

Lorsqu’on vous félicite pour quelque chose, vous allez dire que c’est grâce à la chance ou à quelque chose externe à vous.

Vous allez rarement assumer le fait que vous avez réussi grâce à vos propres compétences.

Et pourtant, quel gâchis !

Car en tant que femme, nous avons tant de choses à apporter.

Ce n’est pas pour rien si les déesses de l’Antiquité étaient des gardiennes de la sagesse, des cycles de la vie, de la mort et de la régénération.

Elles représentaient le pouvoir d’engendrer, de créer et de guider.

Alors,

Comment sommes-nous passées du statut de Déesse au « sexe faible » ?

Pour le comprendre, il est intéressant de retourner dans le passé.

Nous venons tous de sociétés agraires.

L’espérance de vie n’était pas la même qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de possibilité d’éducation ou de voie autre que celle qui répondait aux besoins primaires : la reproduction.

A cette époque, la femme passait donc une portion signification de sa vie adulte enceinte ou allaitant. Ce qui la rendait moins disponible pour certains travaux physiques intenses ou risqués. 

Sans oublier, que les hommes ont en moyenne une masse musculaire plus importante que les femmes. Dans ce contexte, cela les rendait plus adaptés pour les tâches de force, de chasse, et de protection. 

Et finalement depuis ce temps, nous n’avons pas beaucoup évolué.

Nous avons construit nos sociétés sur cette séparation des tâches.

Tellement, que nous l’éduquons à nos propres enfants, et à l’école sans nous en rendre compte.

Rappelons que le droit de vote ou le droit de posséder un compte bancaire n’était pas encore possible il y a moins de 100 ans.

Alors, quoi,

On baisse les bras ? Non !

Bien sûr que non. 

Il faut redéfinir ce qu’être féminin signifie.

Aujourd’hui la féminité est associée à la douceur, l’intuition et l’empathie.

Il faut les tourner en force, en révolution.

Dans un monde qui nous pousse constamment à chercher l’extérieur – validation, succès, amour – le féminin nous rappelle que le trésor réside en nous. 

Il est de notre responsabilité de montrer que le féminin n’est pas une force passive.

C’est 

Un cri de guerre

Un appel à l’action, une invitation à briser les chaînes qui nous retiennent et à écrire un nouveau chapitre. 

Et cela commence par sortir du syndrome de l’imposteur, et créer de nouveaux modèles pour que nos filles voient qu’elles sont puissantes, non pas malgré leur féminité, mais à cause d’elle.

Il faut commencer par nous-même.

Car en chacun de nous sommeille un modèle de Féminin Sacré.

Et pour le réveiller, je vous propose de suivre ces quelques conseils :

  • Instaurez le Dialogue Positif Intérieur. La façon dont nous nous parlons joue un rôle crucial dans notre perception de nous-mêmes. Essayez de repérer les moments où votre dialogue intérieur est négatif ou autodestructeur. Au lieu de cela, choisissez délibérément des affirmations positives. Au lieu de « Je ne suis pas à la hauteur », dites-vous « Je suis capable et compétente » ;
  • Gardez un journal ou une liste de vos accomplissements, grands et petits. Lorsque vous ressentez des doutes, consultez cette liste pour vous rappeler de tout ce que vous avez déjà réalisé ;
  • Souvent, le simple fait de partager vos sentiments peut alléger votre fardeau. Vous serez peut-être surpris de découvrir combien de vos collègues, amis ou membres de la famille ont ressenti la même chose. Ces conversations peuvent renforcer le sentiment de solidarité et de compréhension mutuelle ;
  • Définissez Votre Propre Réussite. Au lieu de mesurer votre succès en fonction des normes ou attentes de quelqu’un d’autre, définissez ce que la réussite signifie pour vous. Cela peut vous aider à vous sentir plus ancrée et alignée sur vos propres valeurs et aspirations ;
  • Pratiquez la Pleine Conscience. Des techniques comme la méditation ou la respiration profonde peuvent aider à centrer votre esprit et à réduire les sentiments d’anxiété associés au syndrome de l’imposteur. C’est une pratique qui nécessite du temps, mais ses effets peuvent être profondément bénéfiques.

Avant d’aller plus loin, je dois être claire : je ne vous demande pas de faire une révolte aujourd’hui dans la rue.

Car une révolution n’est pas forcément violente et sonore.

Je vous propose de faire ce changement à l’intérieur de vous.

De prendre conscience au plus profond de vous, que vous êtes assez et que vous êtes puissante.

Que grâce à votre féminité, vous pouvez faire des merveilles.

Pendant longtemps, on nous a mises de côté car nous pouvions créer la vie.

Prenez le contrepied de cela, et rappelez-vous que c’est une énorme force, car nous sommes toujours les seules à pouvoir le faire.

Il ne faut pas non plus se scinder des hommes, et vouloir leur faire payer toutes ces années de souffrance.

Soyons dans l’union, dans la compassion et dans la construction de quelque chose dont nous serons fières. Ne répétons pas les mêmes erreurs.

Il est possible de faire différemment, il suffit de montrer l’exemple.

Alors, en route vers le Féminin Sacré.

3 Comments

  • Samira BENSADA dit :

    quelle force dans votre message, je me trouve enfin à ma place, la notre celle de femme qui est ce qu’elle est dans toute ça création, subtile et dévouée, je le souhaite vraiment que justement qu’on lui accorde ça place sans détour ou compromis

  • Dimitri dit :

    Tres bien ecrit…

  • denis aubier dit :

    en ce moment beaucoup de personnes sont stressées et fatiguées sans savoir pourquoi ,difficile d’apaiser son mental avec tout ce qui se passe actuellement nous allons vers le meilleur ,mais en attendant ,il y a de l’epuration a faire , en soit et autour de soit , et là lesdifficultés commencent , sans compter que nos journées de 24h n’en fon plus que 16h ,( retressissement du a la frequence de la terre qui a plus que doublé ))) ;;
    il faut rester la tète hors de l’eau et suivre son ressentis , et parfois on se sent bien seul parmis la foule , mais parfois on fait de bonnes rencontre surprenantes
    le nombre de personnes qui s’eveillent devient plus interressant ;;;;;; regardons ce qui va bien , et laisson la 3d deriere nous
    amitiées a tous

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